La péremption d'instance peut être une véritable difficulté pour la victime lorsque l'instance dure longtemps ce qui est souvent le cas...
Dans le cadre de l'appel civil, la Cour de cassation a apporté des précisions importantes.
Dans une première espèce, la Haute juridiction a approuvé la cour d'appel qui a prononcé la péremption d'instance vu l'absence de diligences des parties pendant la période fixée par l'article 386 du code de procédure civile alors que l'avis de fixation n'est pas encore intervenu.
En revanche, dans une seconde espèce, la Haute juridiction a sanctionné la cour d'appel d'avoir prononcé la péremption d'instance après l'absence de diligences des parties pendant la période dudit article puisque l'avis de fixation des dates de clôture et de plaidoiries était déjà intervenu. En effet, après l'avis de fixation, le délai de péremption se trouve suspendu.
Ces décisions mettent l'accent sur l'importance de l'avis de fixation qui, une fois communiqué aux parties par le conseiller de la mise en état, les libère de la contrainte des diligences prévues par le code de procédure civile.