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Une récente étude cohorte en population portant sur plus de 10.000 accouchements a comparé des naissances par forceps pratiqué à la partie moyenne du bassin et celles par césarienne. Environ la moitié des extractions était pour dystocie et l'autre moitié pour souffrance fœtale.


Cette étude remarquée a été publiée dans le numéro apparu en mai 2018 dans le journal international de gynécologie-obstétrique BJOG (volume 125, pages 693-702).


Après un ajustement statistique pour des facteurs pouvant influer sur l'association en question, les enfants nés par forceps à la partie moyenne avaient un risque de convulsions, de lésions traumatiques ou de décès d'environ le double par rapport à ceux nés par césarienne (risque relatif de 2,11 ; intervalle de confiance à 95% allant de 1,46 à 3,07).


Lorsque le handicap d'un enfant survient dans le contexte d'un forceps, les avocats devraient être vigilents dès lors que l'extraction est pratiquée sur une tête se trouvant est au-dessus de la partie inférieure du bassin de la maman. Notamment il faut vérifier que le forceps soit indiqué et les conditions obstétricales acceptables étant ajouté que par prudence le forceps est pratiqué au bloc opératoire pour réduire le délai de césarienne en cas d'échec.